À un an des qualifications olympiques, la course vers Tokyo est lancée. (Par Gilles Bosquet, Mission d’Aide à la Performance de la FFA, octobre 2018)
Après avoir accueilli les juniors en 2012 puis les moins de 23 ans en 2015 et 2017, le Rowing Canal de Plovdiv accueillait du 9 au 16 septembre dernier le Championnat du Monde Senior. C’est donc au cœur de la plaine de Thrace, dans la deuxième ville de Bulgarie - l’une des plus anciennes cités encore peuplées connu à ce jour - que l’élite de l’aviron mondial s’est donné rendez-vous en cette fin d’été 2018.
Le Rowing Canal de Plovdiv ©Detlev Seyb/MyRowingPhoto.com
Au total, les disciplines olympiques, non- olympiques et para-rowing ont rassemblé 947 athlètes, représentant 63 pays. Si le nombre de participants est en baisse par rapport à Sarasota (2017), il faut souligner l’augmentation sensible du nombre de rameuses TC (273 en 2018 pour 221 en 2017) avec notamment le W4-, qui fera son retour au programme des Jeux Olympiques en 2020. La suppression du LM4- a considérablement réduit les engagements en LM2- (3 partants) et l’introduction du LW2- est loin d’avoir suscitée l’engouement (2 engagés).
Avec 20 équipages engagés dans les disciplines olympiques et non-olympiques, les USA sont la seule nation à présenter une équipe complète. La France se situe au-dessus de la moyenne (ndlr : 7ième) avec 11 équipages, plus 4 équipages para- rowing.
Au classement des médailles dans les disciplines olympiques, les USA terminent à la première place (2 or, 1 argent, 1 bronze) devant l’Irlande et ses 2 médailles d’or (LM2x et W1x) et l’Australie (5 médailles ; meilleur total). La France (1 or et 1 bronze) se classe 8e nation mondiale (4e nation toutes disciplines confondues). Fait exceptionnel : La Nouvelle-Zélande (2 argent, 1 bronze) et la Grande-Bretagne (2 bronze) ne remportent aucun titre.
La ré-attribution des couloirs en fonction du vent est désormais une habitude avec laquelle doivent composer rameurs et entraîneurs et Plovdiv n’a pas fait exception : d’abord jeudi (avant de se transformer en report des courses) puis pour les finales du dimanche lors desquelles les vainqueurs des demi-finales ont été déplacé aux couloirs 5 et 6. Malgré cela, le bassin bulgare a tenu sa réputation de champ de course rapide avec une moyenne des temps pronostiques1 des vainqueurs dans les disciplines olympiques de 97,48%. Sur l’ensemble des 3 jours de finales, le meilleur pourcentage est réalisé par le LM2x irlandais avec 98,69%. Dans des conditions légèrement moins favorables le dimanche, Matthieu Androdias et Hugo Boucheron réalisent le meilleur pourcentage de la session en 97,49%.
Lors de cette édition 2018 du championnat du monde, nous avons assisté à la monté en puissance de l’Australie. Loin d’être une nation discrète dans le concert international, la nation- continent de l’hémisphère sud a affirmé son potentiel olympique, notamment en pointe. De la conservation du titre acquis l’an passé en M4- (un titre qui lui échappait depuis 1991 et le sacre du oarsome-foursome de Tomkins-Green-McKay- Cooper) aux podiums du M8+ (2e) et du W8+ (3e) en passant par la médaille d’argent du W4-, on peut sentir chez les australiens comme un parfum de Grande-Bretagne version 2012. Si l’on y ajoute le retour aux avant-postes du M4x (2e), autant dire qu’ils sont LA nation de ce mondial.
Les finales des disciplines olympiques à la loupe
W2- : En demi-finale, la nouvelle paire canadienne avait clairement pris le dessus sur les championnes du monde en titre néo-zélandaises K. Gowler et G. Prendergast. Le duel entre ces deux équipages a « dynamité » la finale, avec 8 sec d'avance sur les quatre autres équipages, après 1000 m de course. Après un départ canon des rameuses de l'hémisphère sud, les Canadiennes ont réagi en puissance pour prendre un avantage décisif et s'emparer du titre mondial. C. Filmer (championne du monde U23 2017 en 8+) et H. Janssens (vice-championne du monde 2017 en 8+) se sont pour l’occasion approchées à moins de 2 secondes du meilleur temps mondial de la discipline. Pour la médaille de bronze, les Espagnoles devancent les Italiennes. Les françaises, M. Le Nepvou (championne du monde 2004 en W4-) et F. Bahuaud, terminent à la 15e place mondiale.
M2- : L'an passé, les Croates avaient craqué face à l’agressivité de l’enlevage de la paire italienne. Les frères Sinkovic ont retenu la leçon et n'ont pas laissé d’espoir à leurs adversaires. Dans une finale longtemps indécise pour l’attribution des 2e et 3e places, les Français Valentin et Théophile Onfroy ont d’abord dû se défaire des Néo- Zélandais et des Canadiens avant de voir les Roumains les déborder. Dans leur style plein d’engagement et de détermination, les rameurs du CN Verdun ont fait honneur à leurs couleurs et remportent une belle médaille de bronze, qui conclue une excellente saison garnie de deux podiums en Coupe du Monde (2e à Lucerne et 3e à Linz) et d’un titre de vice-champion d’Europe. L’Italie, championne du monde en titre n’a pas réussi à former une paire compétitive. Suite à la blessure de G. Vicino, M. Lodo est passé dans le M4- avec lequel il est devenu vice-champion du monde. Les Britanniques, en difficultés depuis plusieurs saisons dans cette discipline, souffrent d’une baisse générale de performance chez les hommes toute-catégorie et doivent se contenter de la finale B.
LW2x : Championnes du monde en 2017, mais seulement 4e du championnat d’Europe 2018, les Roumaines I. Cozmiuc et G. Beleaga ont fait la différence dans le troisième 500 m d’une finale d’abord animée par les couloirs extérieurs, puis par le duel pour la deuxième place entre les Américaines et les Néerlandaises. La discipline continue à se densifier à l’approche de l’échéance olympique avec l’intégration des 4 meilleures skiffeuses de Sarasota au sein des doubles (ce qui peut inciter à l’optimisme pour la France qui pourra y aligner la championne du monde). Les Polonaises vice-championnes d’Europe et victorieuses à Lucerne sont en finale B. Difficile de situer ce qu’aurait pu réaliser les tricolores L. Tarantola et C. Bové au sein d’une telle densité, même si les exemples de la néerlandaises M. Keijser (vice-championne du monde en LW1X en 2017) et de l’Américaine M. Jones (3e du LW1x l’an dernier) peuvent inciter à l’optimisme puisque la France pourra, l’an prochain, aligner une championne du monde dans son 2x !
LM2x : Relégués à la 3e place en demi-finale, les frères O’Donovan (2e des JO en 2016) ont réalisé un second 1000 m en 3:02 pour signer leur retour au premier plan et éteindre les ambitions des favoris italiens, vice-champions du monde en titre. Victorieux de leur demi-finale, le duo norvégien (3e JO 2016) a dû pallier au forfait sur blessure de son chef de nage, remplacé par un rameur du LM4x. Bien placés en début de course, ils ont fini par craquer face à la détermination du double belge et terminent 5e. Les Irlandais réalisent le meilleur pourcentage des finales de Plovdiv avec 98,69%. L’après-midi, dans des conditions de vent différentes, P. Houin et T. Baroukh, ont signé un excellent chrono (6:08,8; 98,15 % du temps pronostique) et remporté la finale C.
W4- : L’équipage des USA domine les championnes du monde en titre australiennes dans une finale où les Danoises, pourtant victorieuses de leur demi-finale, ont craqué dans les derniers 500 m de course. Une défaillance dont ont su profiter les Russes (3 rameuses 3e en 2017) pour rester sur le podium. La Pologne n’avait opéré qu’un changement dans l’équipage deuxième à Sarasota, mais est repoussé à la 5e place. La Chine (2 nouvelles rameuses) reste au 6e rang mondial. Cette course est la moins rapide (en pourcentage du temps pronostique) des finales A qui se sont déroulées le samedi, mais cette « nouvelle » discipline olympique comptait 13 engagés après seulement 2 saisons sur la route vers Tokyo.
M4- : Les Australiens ont plus impressionné par leur cadence que par l’écart avec lequel ils ont conservé leur titre. À plus de 41 tout au long du parcours, ils ont vu leur avance fondre dans les derniers hectomètres au point de douter de leur victoire en passant la ligne. L’équipage italien (2e en 2017), renouvelé à 50% avec M. Lodo (1e en M2- 2017) et B. Rosetti (3e en M8+ 2017), échoue de 25 centièmes dans sa quête de l’or mondial. Le nouvel équipage britannique conserve le 3e rang planétaire devant les Pays-Bas. Une hiérarchie identique à 2017 - où les 3 mêmes nations se disputent le podium depuis 2015 – au sein de laquelle les champions d’Europe et champions du monde U23 roumains remplaçent les Danois, 5e à Sarasota. Les Français n’ont pas réussi à renouveler leur performance du championnat d’Europe (3e) et se classent 14e.
W4x : Les Polonaises se sont progressivement détachées pour venir s’emparer du titre mondial qui leur avait échappé à Sarasota. Après un départ en demi-teinte, l’équipage chinois (victorieux en demi-finale) est revenu dans la course à la médaille, obligeant le jury à examiner la photo-finish et finalement attribuer, pour 6 centièmes, la médaille de bronze aux Néerlandaises (3 rameuses championnes du monde 2017). Les Allemandes, avec 3 changements, remontent sur le podium après la 4e place de l’an passé. E. Karsten (46 ans) était dans le 4x biélorusse qui termine 8e. Les Françaises remportent la finale C et se classent donc 13e de ce championnat du monde.
M4x : Médaillés de bronze l’an passé en M2x, L. Rambaldi et F. Mondelli ont intégré avec succès le « quattro di coppio » italien. Pourtant alignés au couloir 1 après leur seconde place en repêchage, les rameurs « azzuri » ont tenté le tout pour le tout et tenu jusqu’au bout pour s’offrir leur premier titre mondial depuis 1998 dans cette catégorie (1e aux JO 2000, ndlr). Après avoir éliminé les Lituaniens champions du monde en titre, les coéquipiers de M. Drysdale ont failli ravir la médaille de bronze aux Ukrainiens. Victorieux en série, les Polonais ont été inexistants en finale. L’équipage tricolore dans lequel T. Verhoeven avait pris place en début de préparation terminale, prend la 9e place, comme en 2017.
M1x : Nombreux étaient ceux qui misaient sur R. Manson, skiffeur le plus rapide du monde (6:30 sur 2000m), et sur un retour du titre en Nouvelle- Zélande. D’autres annonçaient une surprise du côté du skiffeur allemand. O. Zeidler, 22 ans et seulement 2 années d’aviron, qui a réalisé une époustouflante saison avec un podium décroché lors de chaque Coupe du Monde. Finalement nous avons assisté à la prise de pouvoir de K. Borch. Le Norvégien (champion du monde et médaillé olympique en M2x) n’a pas tremblé face au palmarès d’O. Synek. De son côté, le Tchèque signe sa 14e médaille d’affilée (11 médailles pour M. Drysdale et P.M. Kolbe, ndlr). Il est d‘ailleurs le premier champion du monde depuis 2005 à ne pas se prénommer Mahe ou Ondrej ! R. Manson et O. Zeidler se classeront finalement respectivement 5e et 6e derrière le Lituanien M. Gryskonis (3e) et le Britannique H. Leask (4e). Passé en skiff au début du stage terminal, R. Thomas représentait la France et se classe 16e.
W1x : À 36 ans, S. Puspure (irlandaises depuis 2010, mais médaillée U23 en 2003 avec la Lettonie), décroche le titre au terme d’une finale parfaitement maîtrisée. La championne du monde 2017, J. Gmelin, doit se contenter de la médaille d’argent. La vraie bataille a eu lieu pour la 3e place entre la Danoise (9e en 2017 et encore 3e après 1500 m), l’Américaine (5e W4x 2017) et l’Autrichienne. M. Lobnig conserve la médaille de bronze acquise à Sarasota grâce à un dernier 500 m en 1:51,47. Cette seconde médaille d’or (après celle remportée par le LM2x), permet à l’Irlande de prendre la deuxième place au classement des médailles, derrière les USA ; les deux seules nations à remporter plus d’un titre dans les disciplines olympiques. M2x: Victoire en demi-finale, réattribution des couloirs pour la finale, l’histoire de Sarasota se répétait pour H. Boucheron et M. Androdias. Associés depuis 2015, les Français, sacrés champions d’Europe début août, ont abordé la course de la meilleure des façons. Pointés à la première place après 500 m, malgré le départ fougueux des Allemands, ils n’ont plus lâché la tête de la course jusqu’à l’arrivée. Longtemps deuxièmes, les Britanniques A. Groom (7e M2x 2017) et J. Beaumont (2e M4x 2017) ont fini par céder face aux Suisses B. Delarze et R. Röösli (8e l’an passé) et aux Néo-Zélandais, C. Harris et J. Strorey, champions du monde en titre. Les Roumains, vice-champions d’Europe 2018 complètent cette finale.
W8+ : Les Américaines l’avaient annoncé : elles voulaient effacer la 4e place de Sarasota et remettre la main sur le (leur) titre abandonné l’an dernier aux Roumaines. Sept changements dans l’équipage et une année plus tard, l’affront est lavé. Un seul 500 m lâché aux Australiennes. La machine s’est remise en route. Le Canada s’empare de la médaille d’argent. Après un début de championnat mal embarqué (4e en série et 3 en repêchage) et qui plus est avec un couloir a priori désavantagé lors de la finale. Les rameuses à la feuille d’érable devancent l’équipage Australien. Les championnes du monde roumaines (2 nouvelles rameuses) doivent se contenter de la 5e place. W2x : La Lituanienne M. Valciukate (3e JO 2016) retrouve la plus haute marche du podium après le titre de 2013. Avec sa coéquipière I. Adimaviciute (toutes les deux âgées de 24 ans) elles s’affirment comme les favorites dans la course à l’or olympique. Les Néo-Zélandaises, championnes du monde en titre n’ont, comme leurs homologues du W2- et du M2x, pas réussi à renouveler la performance de 2017. Les Britanniques sont championnes du monde U23 en BW2x en juillet. Les Néerlandaises, avec l’intégration de L. Sheenard (5e W1x 2017) passent de la 8e à la 5e place mondiale. À l’inverse, les tricolores E. Ravéra et Hélène Lefèbvre, pourtant championnes d’Europe début août, reculent à la 12e place.
M8+ : Américains et Australiens avaient dévoilé leurs intentions dès les séries. Les deux bateaux avaient avalé les 2000 m du bassin de Plovdiv en un peu plus de 5’19, (le meilleur temps mondial, 5:18,68, est détenu par les Allemands depuis 2017). Les champions du monde en titre, qui pour la première fois réalisent le doublé avec un équipage identique, ont fait parler leur expérience et laissé leurs challengers se battre pour les places d’honneur. Dans ce duel à 3, les USA n’ont pas réussi l’exploit de l’an passé et ratent le podium de 3 centièmes derrière les Australiens et les Britanniques respectivement 8e et 7e place de l’an passé. L’Italie avec deux nouveaux rameurs par rapport à 2017 passe de la 3e à la 5e place. À noter que l’on retrouve ici 5 des 6 nations également finalistes en M4- (AUS, ITA, GBR, ROM et GER). Seules la Roumanie place ses 3 bateaux de pointe homme en finale : 2e en M2-, 5e en M4- et 6e en M8+.
Les skiffeur PL au rendez-vous
LM1x : Après avoir amélioré le meilleur temps mondial en série (6:41,03), J. Osborn (6e LM2x 2017) s’est adjugé le titre mondial en dominant la finale A. L’Allemand devance le Suisse, champion d’Europe 2018 et 4e de la discipline l’an dernier. À la 3e place, on retrouve A. Campbell (5e LM2x 2016). L’Américain avait déjà décroché le bronze en LM1x, en 2012 (année olympique), déjà à Plovdiv, avant de remporter le titre U23 en 2013 et 2014. H. Beurey, vice-champion du monde U23 de la discipline en juillet dernier, termine à la 12e place.
LW1x : Grâce à un train solide, la Française L. Tarantola a réussi à distancer ses adversaires et à conserver 17 centièmes d’avance sur la ligne pour remporter le titre mondial (une première après les 3 médailles d’argent de B. Dorfman- Luzuy). Médaillée de bronze au championnat d’Europe derrière la tricolore, C. Guerra (3e BLW1x 2018) devance de seulement 65 centièmes la championne du monde U23 de la discipline, I. Grant. Un podium disputé puisque l’Américaine (2e LW2x 2017) est 4e à moins d’une seconde du titre. Malgré l’absence des 4 premières de l’an passé, le plateau 2018 a tenu toutes ses promesses, reléguant la championne d’Europe biélorusse à la 6e place.
Des records chez les para-rowing
Cette saison, l’Australien E. Horrie a amélioré la meilleure performance mondiale du PR1Mx quasiment à chaque course. Encore une fois, en finale du championnat du Monde il établit une nouvelle référence, poussé par son plus fidèle adversaire, l’Ukrainien R. Polianskyi, qui a fait la course en tête pendant plus de 1500m. Horrie porte le record à 9:16,9 et conserve son titre mondial pour seulement 46 centièmes. Quatre autre « Para-rowing Best Time » ont été battus à Plovdiv.
Le PR2W1x n’est pas une discipline paralympique mais cela n’a pas empêché la Française P. Bouge d’y laisser son empreinte. Une meilleure performance mondiale réalisée dès la course préliminaire en 9:30,82 et le titre planétaire (enfin !) pour la médaillée d’argent de Londres et de bronze à Rio en PR2Mix2x.
Dans le sillage de la Bayonnaise, 2 autres équipages tricolores sont montés sur le podium : 2 médailles de bronze pour le PR3Mix4+ et le PR3M2-. Des performances qui place la France au 5e rang mondial para-rowing, derrière les Pays- Bas (2 or, 1 argent), les USA (1 or, 1 argent, 1 bronze) et le Canada et l’Australie à égalité (1 or, 1 argent).
De gauche à droite :
PR3M2- Jérôme Pailler et Laurent Viala, médaillés de bronze (©2018 FFA MagAviron Eric Marie)
PR2W1x - Perle Bouge couverte d'or avec ses entraineurs (©2018 FFA MagAviron Eric Marie)
PR3Mix4+ - Antoine Jesel, Robin Le Barreau (barr) Guylaine Marchand,Remy Taranto et Élodie Lorandi médaillés de bronze (©FFA-Daniel Blin)
(1) Le temps pronostique est un temps virtuel que l’on estime être celui à réaliser dans des conditions optimales pour devenir champion olympique. Il est calculé de manière à être 1% plus rapide que la meilleure performance mondiale de la discipline concernée.
GILLES BOSQUET
Mission d’Aide à la Performance de la FFA International de 1991 à 2003 dont : Médaille d'argent olympique 1996 en 4-Champion du monde 2001 en 4+Vice-champion du monde 1997/1998 en 4-Vice-champion du monde juniors 1992 en 2+
Pour en savoir plus :
Vidéo de présentation de l'équipe de France d'aviron : https://dai.ly/x6t8md3
Trombinoscope de l'équipe de France d'aviron : https://fr.calameo.com/read/00110447706ecd60b8105
Vidéo : pour revoir les courses des mondiaux de Plovdiv : https://www.eurovisionsports.tv/fisa/
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