Nous apprenons le décès de Bernard Bourandy, une très grande personnalité de l’aviron français qui vient de partir en ce 1 janvier 2023, après une longue maladie.
Nous seront nombreux à l'accompagner pour ses obsèques qui auront lieu mercredi 11 janvier à 11h15 au cimetière de Joinville-le-Pont (94340).
Bernard Bourandy débutait l'aviron en 1950 au Cercle Nautique de Melun, le club et ramait jusqu'à décrocher 3 titres de Champion de France et une sélection en équipe de France pour le Match des 5 nations 1960 (voir son histoire au CN Melun en cliquant ici, sur le lien). Arrêtant jeune la compétition, c'est avec un parcours d’autodidacte assumé et revendiqué, qu'il passait rapidement du côté des coachs pour devenir conseiller technique national durant 8 ans sous les ordres de Pierre Sauvestre, jusqu’en 1968 avant de devenir Directeur Technique National, fonction qu’il occupait 15 années durant, jusqu’à la fin 1984. Il ira ensuite au Ministère de la Jeunesse et des Sports pour être nommé Directeur adjoint de la Préparation Olympique pendant 10 ans, puis Directeur adjoint du Haut Niveau au CNOSF (Comité National et Olympique Sportif Français).
Bien seul à la tête de la direction technique, il prend ses fonctions de D.T.N. dans un contexte difficile. Son challenge est de taille.
C’est d’ailleurs un double défi qu’il souhaite relever :
reconstituer un encadrement national et développer un encadrement régional ;
moderniser l’organisation de l’entraînement avec la mise en place de mesures qui permettent aux athlètes de s’entraîner dans de meilleures conditions tout en assurant leur avenir social.
S’il s’impose comme le patron, il connaît des difficultés pour assurer cette stabilité et cette sérénité nécessaires à la performance. En même temps qu’il sait réunir autour de lui quelques cadres fidèles, il subit ou provoque l’opposition d’autres.
Parti d’une feuille blanche, Bernard Bourandy compose son équipe de cadres. Les entraîneurs qui seront appelés à prendre en charge les équipes nationales à partir des années 1970, sont pour la plupart d’anciens rameurs passionnés et animés des meilleures intentions. Ils doivent se former sur le tas. Militants engagés, ils déploient une énergie remarquable.
Malgré les aléas, le travail en profondeur et structurel de Bourandy et de son équipe va très progressivement produire quelques effets. Début 1974, le nombre de licenciés a quasi doublé pour passer à 21 000, on recense 19 Conseillers Techniques Régionaux (CTR) et 7 Conseillers Techniques Départementaux (CTD) sont en place. 18 athlètes, femmes et hommes, ont été regroupés à l’INSEP et 22 sont au Bataillon de Joinville.
Côté sportif, son attache aux rameurs en faisait un ardent promoteur de l'aide aux athlètes dont il était très proche et toujours préoccupé de leur avenir social. Les résultats sportifs internationaux étaient un peu plus mitigés, nos équipages arrivant à décrocher quelques médailles mondiales durant ces 15 années.
Alors entouré de sa famille et de ses amis du monde de l'aviron, son nom a été accroché pour l’histoire au site du « Bassin et de la Tour Bernard Bourandy » à Soustons, dans les Landes, le 2 octobre 2021, un lieu auquel il était très attaché depuis les années 1960.
Il passait les 10 années suivantes de son immense carrière au service du sport et des sportifs à fonder la préparation olympique, action qui élevait le niveau du sport français au plus haut niveau mondial et olympique de son histoire.
L'Association des Internationaux d'Aviron adresse ses plus sincères condoléances à son épouse et à ses enfants, ainsi qu'à ses proches.
Pour mieux connaître Bernard Bourandy, Didier Herbé nous raconte ses débuts en aviron et sa carrière au Cercle Nautique de Melun (cliquer sur le lien).
Nous avons tous été touchés par le décès de Bernard Bourandy. Chacun d'entre nous réagit à sa façon et nombreux sont ceux qui ont souhaité écrire un mot pour nous rappeler l'homme qu'il était, et ce qu'il leur avait apporté, ce qu'il nous avait apporté.
"A toi Bernard, mon grand frère
J’ai entendu parler de Bernard Bourandy pour la première fois en 1962, j’étais jeune rameur mais je suivais déjà l’actualité des grands et Bernard ramait avec Gaston Mercier, champion Olympique en 2 barré à Helsinki en 52. Impressionnant quand même ! Et puis le rameur a laissé la place à l’entraîneur qui lui-même l’a laissé au DTN. Si vous demandez à quelqu’un qui a un minimum de culture sportive le nom d’un DTN de l’aviron, il y a fort à parier que celui de Bernard Bourandy apparaîtra en premier et loin devant les autres. Bernard fait partie de la race de ceux qui marquent l’Histoire avec un grand H, de ceux qui ne laissent personne indifférent. Son enthousiasme, sa force de persuasion, son charisme étaient tels que l’on pouvait immédiatement grimper aux arbres s’il nous le demandait.
Je fais partie de ceux qui ont été marqués, voire formatés par son impact et ses discours. Je n’ai pas toujours été d’accord avec lui, surtout en tant que rameur au moment des sélections, mais qu’importe, l’essentiel est qu’il ait été là, tant comme DTN que comme expert de la préparation Olympique.
C’est avec lui que j’ai évoqué la perspective d’être Président de la FFSA tout comme plus tard celle qui touchait au CNOSF. Je sais ce que Bernard m’a apporté, je lui dois énormément, comme d’autres aussi qui ont eu la chance de le rencontrer et qui ont eu à vivre à ses côtés des moments magiques. Comme eux, je fais partie de ceux qu’on pourrait appeler familièrement les Enfants de Bourandy et j’en suis fier.
C’est très bien que Bernard puisse avoir son nom à un équipement lié à l’aviron mais au-delà de la symbolique, c’était formidable de voir toutes celles et ceux qui ont ramé sous ses ordres réunis à Soustons pour lui dire à quel point ils étaient attachés à lui, tout simplement lui montrer qu’ils l’aimaient."
Denis Masseglia
"C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris cette nouvelle, il a tellement fait pour nous et pour moi ; c’est bien simple,s’il n’avait pas été là au début de ma carrière, rien ne se serait passé pareil .
Merci Bernard, merci de nous avoir guidés pour atteindre les étoiles."
Jean Raymond Peletier
"On dirait que les enfants de Bourandy sont orphelins !
Il a du vouloir en mettre 40 dans les trente derniers !
C’est loin tout cela, mais merci Bernard !"
Dominique Basset
"Bernard,
La vie est faite de rencontres mais certaines sont décisives.
Trois personnes ont totalement marqué la mienne :
- René DUPONT, professeur d'EPS coordonnateur au Lycée d'Abbeville et entraîneur de l'équipe d'Aviron de l'établissement. Monsieur DUPONT me fit l'honneur de m'inviter à en être membre ;
- Claude LOWENSTEIN, international d'Aviron, sélectionné olympique et champion d'Europe en quatre avec barreur, en relation professionnelle avec mon père, qui apprenant mes débuts en aviron, me lança : "super et si tu suis les études du professorat d'EPS tu pourras rentrer à la Fédération Française"; prémonitoire …
- et toi.
Tu me fis confiance à plusieurs reprises comme rameur puis comme cadre technique. Tu me convoquas précipitamment au siège fédéral un lundi matin de septembre 1978 dès 9 heures. Je me rappelle que tu me fis assoir au bureau devant le tien et de m'avoir dis :"c'est maintenant ton bureau, tu vas travailler pour moi en tant qu'adjoint au DTN et on oublie le secteur de la formation des cadres". Ce fut le début d'une longue collaboration, d'un travail passionnant, intense et riche au sein de la Direction Technique Nationale et au siège fédéral.
Merci, merci Bernard.
Avec toute ma reconnaissance, mon affection, ma profonde et sincère amitié."
Jean-Paul FAIN
La période qui s’étend de 1968 à 1984 restera dans la petite histoire de l’aviron, comme « les années Bourandy ».
1968, c’est aussi la date de ma première année d’aviron, en cadet 2, la rencontre avec René Duhamel qui venait d’arriver à la SNA et l’année de la nomination de Bernard comme Directeur Technique National.
Les Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, sonneront la fin de ma carrière de compétiteur et sera également la dernière campagne de Bernard DTN.
Que de souvenirs communs gravés dans nos têtes … que de soirées ponctuées d’éclats de rire ; quelle foi inébranlable, quelle énergie, quel enthousiasme communicatif …
D’ailleurs, cet enthousiasme, s’est exercé « à mes dépens » un jour de 1974 aux championnats d’Allemagne, où le 4 de couple venait de remporter la première grande victoire de l’ère Bourandy. Tout juste débarqués, Bernard s’avance à grandes enjambées à notre rencontre, il me rejoint le premier et sans un mot me serre dans ses bras et m’embrasse sur la bouche … effusion inoubliable !
Il disait souvent « on est bien ici ! », effectivement nous savions qu’il était heureux avec les rameurs et les cadres.
Arrivé dans une fédération exsangue où tout est à construire, Bernard laissera une « maison » reconnue, saine et dotée de structures pérennes sur lesquelles ses successeurs pourront s’appuyer.
Pendant ces 4 olympiades, il va porter sur son dos la maison aviron, l’élever et tellement s’y identifier qu’on en oubliera le nom des présidents.
Son action s’est déployée tous azimuts. Il aura, entre autres, développé l’encadrement, renouvelé le matériel, multiplié les aides aux athlètes, toujours préoccupé de leur avenir professionnel.
Après nos retraits respectifs nous aurons quelques échanges de courriers.
Bernard m’écrira un jour : « Bien au-delà des campagnes vécues et des performances sportives accomplies, nous avons su tisser les liens d’une véritable amitié ».
C’était bien là l’essentiel n’est-ce pas ?
La manifestation d’aujourd’hui est bien le reflet de cette amitié sincère et indéfectible.
Bien affectueusement Johnny, tous mes remerciements et mes respects, « MONSIEUR BOURANDY ! »
Charles IMBERT
"J’ai fait toute ma carrière de rameur international avec Bernard Bourandy comme Directeur Technique National de 1977 à 1984 et ces années ont été déterminantes pour le reste de ma vie. Pourtant notre premier contact n’avait pas été des plus faciles, convoqué pour un stage de sélection pour la Coupe d’Europe, je m’étais vite retrouvé en désaccord avec les entraîneurs chargés de monter les équipages et, au terme d’une réunion difficile, Bernard avait fini par me donner raison.
Cela a contribué à me faire une réputation de rameur de caractère qui ne m’a pas toujours aidé mais j’ai aussi compris ce jour-là que Bernard était un passionné, à l’écoute de ses athlètes et soucieux de l’intérêt du sport avant tout et, par la suite, même si nous étions parfois en désaccord, nous avons conservé ce grand respect mutuel.
Plusieurs années plus tard, nous nous sommes retrouvés au moment de la création de la Fédération de hockey sur glace : après sa retraite il avait, par amitié et amour du sport toujours, accepté le rôle de Président de la Commission de contrôle de gestion des clubs de hockey et moi, sur les traces de mon fils, j’avais pris la responsabilité d’un club. Nous avons pu continuer à échanger sur nos passions respectives et ce furent à nouveau de très bons moments. Je sais que cet amour du sport ne te quittera jamais Bernard et le bassin qui maintenant porte ton nom nous ramènera vers des lieux qui nous sont chers grâce à toi !
Avec toute mon amitié."
Jean-Pierre Bremer
Oh, Johnny, Oh Johnny !
Comme le chantaient les Andrews Sisters (Oh Johnny, Johnny - 1939), Bernard, tu as été un fantastique meneur d’hommes pendant toute ta carrière.
J’ai eu la chance de te connaitre à partir de 1980 quand j’intégrais l’équipe de France junior. On te voyait en stage et ta présence marquait.
Tu étais vers la fin de ta carrière mais toujours ta formidable envie de communiquer, nous poussait à mieux faire et à aller chercher toujours plus haut.
Ton rire était communicatif sauf quand tu étais en colère. Nous devions aller en stage à Soustons en 1981, où j’allais en stop (pour gagner quelques francs, à l’époque où les remboursements de train étaient distribués avec les enveloppe en cash de Jean Paul Fain !). Je partais de chez mes parents, à coté de Limoges, et un automobiliste s’est arrêté pour me prendre et me dire qu’il allait « dans ma direction » mais pas en voiture, mais en avion Cessna, un petit coucou qui allait à 180 Km/h. Après un saut de puce jusqu’à Pons, je retrouvais un autre avion pour aller à Libourne. Retour en stop « tradi » pour Magescq.
Là, j’ai attendu pas mal de temps (+1H30) pour faire les 10 dernières bornes. Sans téléphone portable, je me suis résolu à appeler le centre nautique pour savoir si quelqu’un pouvait venir me chercher.
Quelques minutes après la chance m’a souri et j’ai trouvé un chauffeur pour m’emmener. Entre temps, c’est Bernard qui est venu me chercher à Magescq avec sa R20, où je n’étais plus…
J’ai pris une sacrée engueulade et mon histoire d’avion-stop ne l’avait pas tellement impressionné ni fait rire !
Une autre anecdote en 1984, après le titre de champion du monde du 8+ junior, dans l’enthousiasme de ce premier titre en huit pour la France, Bernard nous avait dit en stage « term » pour la préparation du 8+ pour les JO de Los Angeles : « les gars, il reste 20 jours avant les JO, et comme le huit junior, il faut y croire, ET VOUS POUVEZ GAGNER, ne serait-ce qu’une seconde par jour. Une seconde ce n’est rien et bout du compte ça fait 20s ». Son envie et son enthousiasme étaient contagieux.
Il aimait diriger les hommes, mais surtout il aimait les hommes ! S’intéressant aux carrières professionnelles, il m’a permis d’aller faire des études aux USA à Boston University en m’écrivant une belle lettre de recommandation pour mon dossier. Merci Bernard.
Pour toute cette belle carrière, ces rencontres, plus spécialement à Soustons, un endroit qui t’est cher, je te dis merci JOHNNY.
Et comme ton homologue le chantait : Qu’on me donne l’envie – L’envie d’avoir envie – Qu’on rallume ma vie.
Thierry LOUVET
"Bonjour Bernard,
J’ai atteint depuis quelques semaines l’âge de la « retraite ».
Lorsque je pense à ma longue carrière, je ne peux que constater qu’elle fut riche et variée (plusieurs allers-retours entre le monde de l’aviron et les ministères de l’Education Nationale et celui de la Jeunesse et des sports).
Je te dois beaucoup Bernard, (je me permets de te tutoyer malgré mon respect à ton égard.) Je n’ai pas réussi à venir à Soustons pour participer à ton hommage. Je tiens toutefois à t’écrire ces quelques mots.
Tout d’abord, je te remercie de m’avoir permis d’intégrer l’I.N.S.E.P afin de préparer les brevets d’état d’aviron premier et deuxième degré. Je souhaite également te remercier de m’avoir permis d’intégrer le bataillon de Joinville, mais surtout, un grand MERCI de m’avoir permis de devenir professeur d’E.P.S.
J’avais à l’époque comme seuls diplômes en « poche » un C.A.P et un B.E.P électrotechnique. Tu m’as informé de la possibilité de passer le C.A.I (certificat d’aptitude intellectuelle) ce qui m’a donné l’équivalent du baccalauréat et donc le « sésame » pour tenter le concours d’entrée à la formation du professorat adjoint d’E.P.S.
Je n’aurais jamais eu cette carrière professionnelle sans toi, merci Bernard.
Que dire de ma carrière sportive ?
J’ai fais au mieux. Je suis fier d’avoir représenté « la meilleure équipe de France du monde » aux Championnats d’Europe de Piediluco.
Ton charisme et ton éloquence nous subjuguaient. Ton respect envers nous, ton optimisme et ta bonne humeur restent gravés dans ma mémoire.
Merci Bernard, merci « Monsieur » BOURANDY,
Bonjour à Patricia, à Patrick et à Madame.
Bien à toi,"
Pascal GARCIA
Bernard Bourandy
Il a été formé dans le sillage du trio ; Pierre Sauvestre le dynamiseur, Jean Tarcher la technique et Ernest Cherrier le metteur en forme,
Après le départ du trio, Bernard s’est retrouvé, seul, pour diriger l’aviron français et les équipes de France.
Il avait un peu de la gouaille de Sauvestre, mais les techniques n’étaient pas encore unifiées et la mise en forme était souvent des pales copies des programmes des nations qui avaient de bons résultats.
Dans ces circonstances Bernard, était bien seul et il s’est investi totalement, il a su s’imposer auprès des autorités, par tous les moyens.Il a maintenu les contacts internationaux avec sa verve naturelle. Son rire caractéristique était connu sur tous les bassins du monde.
En 1964 le Bataillon de Joinville avait la plus belle des promotions militaires de l’aviron français, Bernard était le patron avec l’aide d’un nouveau technicien Henri Helal et j’étais mandaté auprès de l’autorité militaire. J’ai pu collaborer avec Bernard, j’ai pu apprécier son engagement et son amour pour les athlètes. Il pouvait être filou avec une fausse naïveté ou un humour décalé, mais il ne laissait jamais indifférent.
Comme tout haut dirigeant, quand il était critiqué il en souffrait mais il avait une force de caractère pour résister. Je ne l’ai jamais vu rancunier, toutefois il avait de la mémoire.
Dans les heures de grands résultats, on trouve facilement des hommes à honorer,
Quand la période est plus difficile, il est rare que l’on soit reconnaissant, Bernard à réussi à se faire estimer par tous, et il a écrit des pages de l’histoire de l’aviron français.
Daniel Forget
"A toi Bernard, pour nous Johnny,
Plus de 20 ans aux services de la FFSA, tout un programme et presque une vie professionnelle.
16 années en fonction de Directeur Technique National c’est presque un record et surtout beaucoup de présidents, beaucoup de rameurs et rameuses qui ont su t’apprécier à ta juste valeur.
Celle d’un homme avec des convictions, un homme qui a été apprécié même dans les conflits (il y en a eu), un homme très près de ses adjoints, de ses rameurs et rameuses, un homme sans compromission. Si tu es resté si longtemps c’est parce que tu aimais ceux avec qui tu travaillais et nous le ressentions.
Avec toi nous avons passé beaucoup de temps en stage, sur les plans d'eau e France et de Navarre, essayant avec toutes nos forces, nos âmes d’être à la hauteur du maillot que nous avons eu l‘honneur de porter et de la confiance que tu nous as accordée.
Quelques uns et unes continuerons à propager la bonne parole dans ton équipe au sein de la DTN.
Oui Johnny, nous avons été « pour toi avec toi» la meilleure équipe de France du Monde.
André Perrot
Capitaine de l’Equipe de France 1978 (élu par ses paires).
Une anecdote sur l’homme que, nous avons rencontré : Au cours d’un stage d’1 mois à Sophia à quelques uns nous sommes allés voir un match de football. Vers minuit à notre retour à l‘hébergement, nous avons réveillé notre cher DTN pour lui annoncé que l‘un des nôtres était retenu au commissariat du coin pour tapage. Immédiatement il est partit régler le problème. A son retour, presque heureux de s’est fait berné, nous avons fini la soirée autour du pot de l’amitié."
André Perrot
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